DROIT DE SUITE – Les syndicats Sud et CNT de la Ville de Grenoble répondent aux déclarations de Pierre Mériaux. L'adjoint au maire en charge du personnel avait réagi sur Place Gre'net au préavis de grève déposé dans les écoles le mardi 17 novembre. De quoi agacer les organisations, qui entendent répondre point par point à la municipalité.
Sans surprise, les syndicats Sud et CNT de la Ville de Grenoble n'ont pas apprécié les déclarations de Pierre Mériaux publiées sur Place Gre'net. En amont de la grève des personnels des écoles du mardi 17 novembre, l'adjoint au personnel de la municipalité grenobloise avait répondu aux revendications des syndicats. Auxquels il ne manquait pas de reprocher une étrange conception du dialogue social. Ou de se tromper de cible en portant des demandes qui relèvent de l'État et non de la Ville.
Dans un communiqué sous forme de "droit de réponse", les deux syndicats s'agacent que Pierre Mériaux puisse estimer que la Ville a répondu "à 80 %" à leurs revendications. "Sur 988 agent.e.s des écoles de Grenoble, 759 (soit 77 %) sont des agent.e.s en contrats précaires. 640 d’entre elle.eux sont en contrats horaires, appelés contrat zéro heure. La mairie de Grenoble est le plus gros employeur de contrats précaires en Isère", assènent-ils.
Les syndicats dénoncent les "contrats ultra-précaires" des remplaçants de la Ville de Grenoble
Les syndicalistes ne sont pas plus tendres avec le "panel de remplaçants" dont dispose la Ville. Panel important, mais absorbé par la crise du Covid, comme l'expliquait Pierre Mériaux. Là encore, la précarité prédomine, estiment Sud et la CNT.
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