FLASH – Auvergne-Rhône-Alpes a enregistré 13 651 décès entre le 1er septembre et le 2 novembre 2020, selon l’Insee. L’institut, qui a publié ces derniers chiffres le 13 novembre 2020, révèle ainsi un net accroissement de la surmortalité, depuis début octobre. Ce, dans les départements les plus denses, dont l’Isère.
Sur les mois de septembre et d’octobre (du 1er septembre au 2 novembre), 2 242 décès supplémentaires ont été enregistrés par rapport à 2019. Soit un taux de surmortalité de 20%.
Comme tous les chiffres donnés par l’Insee ces dernières semaines, il s’agit d’un nombre provisoire. Qui « sera révisé à la hausse prochainement ». Ces statistiques portent en outre sur les décès « enregistrés au lieu de décès, et non au domicile de la personne ».
Sur la période, les évolutions sont « plus fortes que celles enregistrées au niveau national ». Où « la hausse est de 10% par rapport à 2019″. Après la Guadeloupe, qui connaît sur la période une augmentation des décès de 35%, Auvergne-Rhône-Alpes est la région où cette hausse est la plus forte. A contrario, « la Réunion est la seule région à connaître une baisse entre les deux années (-9%) ».
Au niveau départemental, la Loire (+34%), la Haute-Loire (+29%) et la Savoie (+27%) « viennent immédiatement après la Guadeloupe dans le classement des départements les plus touchés ». L’Isère connaît, quant à elle, 23% de surmortalité sur la période. Alors que le Cantal reste « le seul département de la région à enregistrer une baisse de la mortalité » (-8%). Caractéristique qu’il partage avec treize autres départements.