FOCUS - Fabienne Grebert est la première candidate officiellement déclarée pour tenter de succéder à Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne Rhône-Alpes en mars 2021. En faisant cavalier seul, les écologistes ont coupé l'herbe sous le pied d'une gauche qui tablait sur l'union pour battre le président sortant. Quand la majorité gouvernementale peine à trouver son (bon) candidat.
Les écologistes ouvrent le ban. Fabienne Grebert est la première candidate déclarée, et investie par les instances nationales, pour tenter de succéder à Laurent Wauquiez à la tête de la Région Auvergne Rhône-Alpes lors des prochaines élections régionales.
La conseillère régionale d'Annecy, quoique non encartée, est la tête de liste des écologistes en mars 2021. D'Europe-Ecologie-les Verts mais aussi de Génération Écologie, Cap 21, Génération.s, du Mouvement des progressistes et d'Alliance Écologiste Indépendante, tous signataires de l'« appel pour une région écologiste et solidaire » lancé fin août.
Le 26 septembre, elle avait écarté la grenobloise Maud Tavel. Inconnue de la scène politique régionale, l'adjointe à la sécurité du maire de Grenoble Eric Piolle – plus ou moins en lice pour les présidentielles – avait été créditée de 46,5 % des voix. Contre 53,5 % pour Fabienne Grebert.
Avec le choix de Fabienne Grebert, pas d'union des gauches en Auvergne Rhône-Alpes
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