DÉCRYPTAGE – Le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise élisait son président, ce jeudi 8 octobre. Après un retrait inopiné de Yann Mongaburu, c’est Sylvain Laval, maire de Saint-Martin-le-Vinoux, représentant les petites communes, qui prend la tête du tout récent Smmag. Un homme passé du Mouvement des jeunes socialistes au cabinet de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, dans le second gouvernement Édouard Philippe. Et dont EELV Métropole de Grenoble dénonce l’absence de projets.
Sylvain Laval, maire de Saint-Martin-le-Vinoux et vice-président chargé à la Métropole de Grenoble de l’espace public et de la voirie, est désormais également en charge des transports et déplacements. Ainsi en a décidé le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) qui l’a élu comme président, ce jeudi 8 octobre.
La compétence du Smmag, qui a succédé au SMTC en janvier 2020, s’étend de Voiron à Crolles et comprend la Métropole. Son président sortant, Yann Mongaburu, laisse un bilan peu contesté, même par ses adversaires. Si ce n’est quelques critiques sur une gouvernance ressentie parfois comme unipersonnelle.
Malgré tout, Laurent Thoviste a déclaré, lors de cette élection, « rendre hommage » au président sortant pour son travail, tout en rappelant qu’il s’agissait « d’un travail collectif ». En effet, comme le souligne EELV, le Smmag, sous la présidence de Yann Mongaburu, a innové. « Chronovélos, zone à faibles émissions, développement du covoiturage, intermodalité, voie réservée au covoiturage »…
Toutefois, le conflit avec Christophe Ferrari lié à l’élection à la présidence de la Métropole grenobloise le 17 juillet a porté préjudice au président sortant. Après de multiples rebondissements, le conseil métropolitain du 25 septembre avait semblé classer l’affaire. Yann Mongaburu avait été désigné parmi les représentants de la Métro au Smmag, avec quinze autres conseillers métropolitains.
Mais, après avoir déclaré le matin même « être disponible et avoir l’énergie pour porter les politiques de transports de Crolles à Voiron », il a finalement retiré sa candidature, le 7 octobre au soir, via un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Un retrait soudain, la veille de l’élection.
Pourquoi le retrait de Yann Mongaburu ?
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