EN BREF – Nouvelle restructuration en vue à General Electric. Malgré sa promesse en 2015 de créer mille emplois en échange du rachat de la branche énergie d’Alstom, le géant américain annonce la suppression de 760 emplois en France. Le service Hydro de Belfort devrait ainsi être supprimé tandis que Grenoble s’attend à des transferts de postes.
À quel niveau le site grenoblois de General Electric (GE) sera-t-il touché ? Vingt-quatre heures après les premières annonces du géant américain d’une restructuration de ses branches Hydro (équipements pour barrages) et Grids (réseaux électriques), le flou demeure.
En France, un peu plus de 760 postes seraient ainsi supprimés, dont près de 90 sur le site de Belfort où se multiplient les plans sociaux. Soit le démantèlement, là-bas, de tout le service Hydro.
Pour être délocalisé en partie ailleurs ? Entre 20 et 30 postes seraient proposés à Grenoble d’après des sources syndicales des deux sites.
Le détail de cette nouvelle restructuration sera confirmé la semaine du 14 au 18 septembre lors d’un comité de groupe européen11 225 emplois sont menacés de suppression en Europe.. Mais en attendant, l’annonce a fait bondir élus locaux et représentants du personnel.
« Depuis 2015, on réduit l’ensemble des activités d’Alstom »
« Cela s’inscrit dans une stratégie globale qui est de supprimer la concurrence, dénonce Alexis Sesmat, délégué Sud à Belfort. Depuis 2015, on réduit l’ensemble des activités d’Alstom. C’est la politique de la terre brûlée. »
Il y a cinq ans, le groupe américain a racheté la branche énergie d’Alstom. Avec la promesse de créer 1 000 emplois en France. Un accord qui n’a pas été respecté et qui impose désormais à la firme nord-américaine de payer 50 millions d’euros de pénalités.
A Grenoble, 293 postes – sur les 345 initialement prévus – ont été supprimés en 2018. Une mesure censée redonner une bouffée d’oxygène, mais qui peine à obtenir les résultats escomptés. Car les commandes sont toujours à la baisse, avec un niveau au plus bas en 2019. Un seuil jamais atteint depuis dix ans.
Quelle répartition pour les suppressions de postes chez General Electric ?
Cette stratégie laisse les représentants syndicaux grenoblois pour le moins sceptiques. Quand bien même on ne sait à l’heure actuelle à quel degré les différents sites de la branche – Belfort, Grenoble mais aussi Boulogne-Billancourt – seront touchés par cette nouvelle restructuration.
« Une baisse de commandes ne justifie pas forcément des baisses d’effectifs. Il y a d’autres leviers, commente Rosa Mendès, déléguée CGT à GE Grenoble. Car comment expliquer qu’en supprimant 46 % de l’effectif, on soit encore en difficulté ? »
Patricia Cerinsek
1 1 225 emplois sont menacés de suppression en Europe.
0 réflexion sur « Nouvelles restructurations chez General Electric : le site de Grenoble dans l’expectative »
Bonjour
Il faudrait revenir en arrière et expliquer à toute cette population comment la sphere politique américaine s’est alliée avec la sphere économique américaine pour s’accaparer un fleuron de notre industrie. .…
Le reste se n’est que du pipi de chat.
En attendant laissons le couple médias politique nous conter une berceuse.….
BENYOUB.A
Bonjour
Il faudrait revenir en arrière et expliquer à toute cette population comment la sphere politique américaine s’est alliée avec la sphere économique américaine pour s’accaparer un fleuron de notre industrie. .…
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BENYOUB.A