FLASH INFO — Le feuilleton continue ? Le jeune rappeur auteur de la chanson (et du clip) baptisé Chicagre a été déféré devant le juge des enfants, révèle Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble.
Le 31 août 2020, le rappeur de 16 ans Corbak Hood diffusait sur YouTube un clip intégrant des images de dealeurs en armes dans le quartier Mistral. Les mêmes images qui, depuis plusieurs jours, étaient relayées par les médias et largement commentées. Jusqu'à provoquer une opération de police orchestrée par la Préfecture de l'Isère... et occasionner une sévère prise de bec entre le maire de Grenoble et le ministre de l'Intérieur.
Les armes et les drogues présentées dans le clip ? Toutes factices, indique le rappeur à la fin de son clip. La justice n'en a pas moins placé le jeune homme en garde à vue au motif de plusieurs délits possibles : « faits de provocation à l’usage illicite ou au trafic de stupéfiants [ou] port d’armes prohibé ».
C'est finalement pour « complicité de trafic de stupéfiants et usage de stupéfiants » que Corbak Hood a été mis en examen. Le jeune homme a également été entendu comme témoin assisté pour « provocation à l’usage illicite ou au trafic de stupéfiant ». Et placé en liberté surveillée, avec placement en foyer et « obligation d’accomplir une mesure de réparation ».
« Ce mineur sous tutelle du Conseil départemental a reconnu avoir fait le guetteur sur le point de deal de l’Alma et avoir ponctuellement participé au trafic de stupéfiants dans l’agglomération grenobloise », écrit le procureur. De plus, ajoute Éric Vaillant, « il apparaît que le mineur n’a pu réaliser son clip sans l’aval ni l’aide des trafiquants de drogue de Mistral et que cette vidéo sert d’une manière ou l’autre leurs intérêts ».
0 commentaire sur « Le jeune rappeur Corbak Hood mis en examen après son clip intégrant des images de dealeurs à Mistral »
A mon avis c’est beaucoup de bruits pour pas grand chose mais il faut bien justifier le déplacement du ministre. Le gamin prendra … pour l’exemple et ça ne calmera pas les gros bras du quartier qui ont déjà démoli le local que voulait occuper la commissaire.