FIL INFO – Un groupe de jeunes volontaires originaires de l’Union européenne participe jusqu’au 30 juillet 2020 à un chantier dans le quartier Hoche à Grenoble. Objectif : améliorer le cadre de vie des habitants grâce à de petits travaux, notamment de peinture. L’occasion aussi pour ces jeunes de découvrir la ville.
« Un supplément d’âme » pour le quartier Hoche à Grenoble. C’est ce que cherchent à apporter pendant deux semaines seize volontaires européens. Italiens, espagnols, roumains, mais aussi français, ces jeunes âgés de 18 à 23 ans se sont engagés sur ce chantier international avec l’association Concordia. Qui, en partenariat avec le bailleur social Actis, vise à améliorer le quotidien des habitants du secteur Hoche.
Du 15 au 30 juillet, ces jeunes s’investissent dans une dizaine d’ateliers. Ils ont déjà peint de la signalétique et des jeux au sol dans le quartier et participé à l’entretien des espaces verts. Des artistes locaux les aident également à mener à bien d’autres projets.
Ils collaborent ainsi avec le mosaïste Aziz Chemingui dans la création d’un espace de pique-nique et de repos. De la même manière, l’artiste Jérôme Fabre, alias Nessé, réputé pour son travail au pont de l’estacade, participe au projet. Un mur régulièrement tagué et jonché d’encombrants est ainsi en passe d’être recouvert d’une fresque évoquant une jungle luxuriante.
Sous l’œil de l’artiste, Jorge et Tommaso, tous deux âgés de 18 ans et respectivement originaires d’Espagne et d’Italie, ont ainsi découvert la peinture pour la première fois.
Un projet européen
Ce chantier fait partie des quelques projets de Concordia financés par Erasmus +. Le corps européen de solidarité a ainsi payé la majeure partie des frais des jeunes volontaires en échange de leurs services. Les frais d’adhésion de 120 euros et le transport jusqu’à leur logement à la Villeneuve leur ont été offerts.
Les volontaires n’ont eu qu’à payer 20 euros, soit le prix d’adhésion à l’association, pour se rendre sur le chantier grenoblois. Cerise sur le gâteau, ils ont en outre reçu « un petit peu d’argent de poche, entre 100 et 200 euros, pour sortir et découvrir la ville », explique Franck Quéré, responsable du service Espace public et citoyenneté de Grenoble.
« C’est comme une colo entre jeunes adultes », compare Alicia, animatrice auprès du groupe. Quand ils ne sont pas occupés sur le chantier, les participants ont ainsi l’opportunité de découvrir le quartier, Grenoble et ses alentours. L’association Concordia organise ce type de projets depuis 1950 pour promouvoir « les valeurs de tolérance et de paix à travers des chantiers internationaux ».