EN BREF - L'expérimentation d'un plateau piéton au niveau du pont Saint-Laurent menée par la Ville de Grenoble fait des vagues. L'union des habitants du centre-ville s'inquiète de la mise hors service des feux tricolores et du bouton-poussoir régulant le trafic. Pour l'UHCV qui exige leur rétablissement, le piéton ne doit pas être « la variable d'ajustement des mobilités douces ».
La période post-confinement initiée le 11 mai dernier remet les déplacements urbains au-devant de la scène. Bien que la reprise d'activité n'atteigne pas encore son niveau habituel – chômage partiel et télétravail obligent –, la circulation automobile reprend du terrain. Et, sans être nostalgique du confinement, on pourrait regretter une ville silencieuse et ses déplacements considérablement facilités. Notamment ceux des piétons qui, durant un temps, regardaient à peine à gauche et à droite pour traverser, insouciants des feux tricolores.
Et c'est là que le bât blesse. Ainsi une habitante d'un des quais de la rive-gauche a-t-elle récemment manifesté un double mécontentement. Utilisatrice de sa voiture pour aller travailler, elle regrette que « les quais et seulement [eux] soient embouteillés ». Mais aussi une récente initiative de la Ville de Grenoble concernant les piétons : la mise hors service des feux tricolores équipés d'un bouton-poussoir, au niveau du pont Saint-Laurent sur la rive gauche de l'Isère.
« Quelle considération y a-t-il pour les piétons dans cette ville ? »
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