FIL INFO — Les élus d’opposition du Département des groupes socialistes, communistes et écologistes appellent la majorité à définir un nouveau plan vélo en vue du déconfinement. Ce afin de favoriser notamment la pratique cycliste chez les collégiens et ainsi de limiter le recours aux transports en commun et à la voiture.
Le déconfinement sera-t-il l’occasion de promouvoir l’usage du vélo ? Alors que le maire de Grenoble a annoncé la mise en place de pistes cyclables provisoires pour le lundi 11 mai, les groupes d’opposition de gauche du Département interpellent la majorité. Dans un communique commun, les socialistes, les écologistes et les communistes réclament un « nouveau plan vélo », plus ambitieux que celui présenté en février.
« La ministre [de la Transition écologique, ndlr] Élisabeth Borne a présenté le vélo comme un moyen à privilégier dans le cadre du déconfinement afin de limiter la fréquentation dans les transports publics et les risques d’embouteillages », rappellent ainsi les élus d’opposition. Avec différentes mesures à la clé, comme des aménagements sécurisés ou un chèque de 50 euros pour favoriser la réparation de son vélo dans des centres agréés.
Des vélos-bus pour les collégiens ?
Pour l’opposition, aucun doute : « Le Département de l’Isère doit se saisir de cette opportunité pour accélérer son plan vélo ». En mettant l’accent sur la population collégienne, dont les classes de sixième et de cinquième devraient reprendre les cours à compter du lundi 18 mai. Objectif ? « Réduire la pression sur le transport scolaire »… et éviter aux parents le recours aux déplacements en voiture.
« Outre la mise en place d’itinéraires sécurisés, cela passe également par de l’accompagnement (vélo-bus) par des bénévoles ou associations ainsi que des facilités de prêt de matériel adapté », suggèrent les élus. Qui concèdent que tous les territoires ne peuvent se prêter à l’exercice, mais considèrent « qu’un grand nombre de collèges pourraient […] être concernés ».
« Le Département doit étudier au plus vite la faisabilité de telles actions, en coopération avec les éventuelles autorités de mobilité également compétentes », concluent les élus. Des autorités compétentes… dont le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) ? La création au 1er janvier 2020 du nouveau syndicat élargi avait conduit le Département à en claquer la porte. Au grand dam des élus d’opposition qui avaient dénoncé cette décision.