FIL INFO – Le maire sortant de Sassenage, le centriste Christian Coigné, n’a pas réussi son pari : celui d’être élu, pour la quatrième fois sur cette commune aux portes de Grenoble, et ce dès le premier tour, ce 15 mars 2020. Un second tour qui pourrait lui être fatal si les deux listes de gauche venaient à faire alliance.

Le maire sortant Christian Coigné devra passer le barrage du second tour, et une potentielle alliance à gauche, pour être réélu © Nils Louna
Le maire sortant de Sassenage, le centriste Christian Coigné, n’a pas réussi son pari : celui de l’emporter dès le premier tour de ces élections municipales, ce dimanche 15 mars.
Maire depuis 2001, celui qui est aussi vice-président du Département de l’Isère, espérait, non sans un brin de provocation, régler la question en un tour. Mais sur sa gauche, les deux listes ont entravé sa marche en avant.
Et notamment la liste emmenée par un nouveau-venu sur la scène politique et électorale locale. Avec près de 20 % des voix (19,24 % exactement), Sassenage en transition emmenée par l’écologiste Farid Benzakour – soutenu par Europe écologie – Les Verts – a grignoté des voix. À droite. Mais aussi à gauche, sur l’électorat de Yannick Belle.
Une alliance probable des deux listes de gauche
L’ex-socialiste, candidat en 2014 et chef de file de l’opposition municipale depuis, est à un peu moins de dix points de Christian Coigné (44,97 % des voix). Avec 35,78 % des voix, il perd quelques points par rapport au scrutin de 2014 (avec 39,59 % des voix).
Mais il pourrait damer le pion au maire sortant s’il parvenait à sceller une alliance avec Farid Benzakour. Une éventualité très probable, tant les deux listes partagent de points communs. Et si Yannick Belle arrive à faire accepter à ses futurs colistiers la présence de Jean-Pierre Arroyo sur sa liste. Le Sassenageois est aussi le suppléant de la députée LREM de l’Isère Émiliie Chalas.
Patricia Cerinsek