FOCUS – Près de six ans après avoir signé la charte éthique d’Anticor, quel bilan à Grenoble ? En décernant un feu orange, l’association anti-corruption se dit moyennement convaincue de l’application par Eric Piolle de ses neuf engagements. Si le non-cumul a été respecté comme la transparence sur les indemnités perçues, la commission éthique n’a pas été créée. Et la place de l’opposition reste réduite à la portion congrue.
Peut mieux faire. En décernant à Grenoble un feu orange, l’association Anticor se dit pas complètement convaincue de l’application de sa charte éthique.
En 2014, Eric Piolle avait été un des deux maires élus en Isère – avec Francie Mégevand à Eybens (cf. encadré) –, à avoir apposé sa signature sur les neuf engagements proposés par l’association anti-corruption.
Les candidats, une fois élus, s’engageaient notamment à ne pas cumuler plusieurs mandats, à publier les indemnités perçues, à créer une commission éthique, à favoriser le rôle de l’opposition, ou encore à retirer, le temps de l’enquête, les délégations d’un élu mis en examen et à lui enlever toute responsabilité en cas de condamnation par la justice.
Anticor regrette l’absence de commission éthique
Bilan ? « La municipalité de Grenoble fait preuve d’une rigueur remarquable quant au non-cumul des mandats (mandat unique pour M. Piolle, absence d’élus ayant reconduit plus de trois mandats) ainsi que d’une transparence effective sur les informations administratives, notamment concernant les demandes de la Cada (commission d’accès aux documents administratifs, ndlr) », juge Anticor. Voilà pour le bon point.
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