DÉCRYPTAGE – La chasse aux soutiens politiques bat son plein à Grenoble. À cinq mois des échéances municipales, à gauche de l’échiquier politique, c’est manifestement à qui ralliera le plus de noms sur sa liste. Mais les stratégies locales ne s’accommodant pas toujours des consignes nationales, la zizanie et la confusion sont de mise. Avec le risque de perdre l’électeur en cours de route.
À cinq mois des échéances municipales, la chasse aux soutiens, notamment sur la gauche de l’échiquier politique, bat son plein à Grenoble. Mais dans une certaine confusion et cacophonie. Entre consignes nationales, inflexions régionales et stratégies locales parfois contestées, les différentes strates des partis et mouvements ont manifestement du mal à accorder leurs violons.
On en avait déjà eu un aperçu avec Génération.s. Les instances nationales du mouvement de Benoît Hamon prônaient en effet une alliance avec le maire sortant Eric Piolle (EELV) et son collectif Grenoble en commun. Or trois d’entre eux, adhérents et ex-adhérents au mouvement en Isère, ont claqué la porte : Maxime Gonzalez, Mallory Tetu et Lucas Duchaine.
Ils s’en sont allés rejoindre le collectif d’Olivier Noblecourt, l’ex-adjoint PS devenu délégué interministériel sous Emmanuel Macron. Quand, de son côté, la section grenobloise des Hamonistes ne se positionnera pas avant début novembre…
Les soutiens s’accélèrent… trop vite ?
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