EN BREF – Depuis neuf mois, Olivier Noblecourt tâtait le terrain des élections municipales à Grenoble. L’ex-adjoint socialiste de Michel Destot devenu délégué interministériel en charge de la pauvreté sous Emmanuel Macron sort désormais du bois pour présenter son collectif : Grenoble Nouvel Air. Mais se défend d’en être la tête de liste tout en appelant les forces de gauche à venir soutenir son mouvement. Non sans avoir semé une certaine zizanie au sein du parti socialiste et sans quelques embûches dans son plan de communication.
L’annonce n’est pas vraiment une surprise. Depuis le début de l’année, Olivier Noblecourt, avant-hier adjoint au maire PS de Grenoble Michel Destot, hier conseiller municipal de l’opposition (socialiste), aujourd’hui délégué interministériel sous l’autorité d’Agnès Buzyn, tâte le terrain : celui des municipales à Grenoble en 2020.
L’officialisation est désormais… officielle. Le collectif auquel il participe depuis neuf mois aux côtés de treize (!) autres porte-paroles, sort enfin du bois et lève le voile sur ses ambitions. Celles notamment de se positionner comme une nouvelle liste, à gauche, rassemblant les « forces progressistes » grenobloises et notamment les déçus du maire sortant Eric Piolle. Soit, pour l’heure,… deux cents citoyens.
Faute d’investiture, le soutien du parti socialiste ?
Ce n’est pas faute de tendre des mains. A Génération.s, à Génération Écologie, au PRG, à Cap 21, aux marcheurs « de gauche ». Non sans quelques couacs et moments de grande zizanie. On l’a vu avec l’épisode du parti socialiste. Divisé entre les pro-Noblecourt et les tenants d’une ligne plus traditionnelle, le PS grenoblois n’a depuis toujours pas dégelé son processus d’investiture.
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