FOCUS – Accusée par France Nature Environnement d’avoir fait modérer cet été les niveaux de restriction d’eau dans le nord Isère, la chambre d’agriculture renvoie la balle sur le préfet de l’Isère. Et lui enjoint, pour faire la part des responsabilités dans la sécheresse qui perdure, à placer les nappes d’eau souterraines du département en alerte renforcée, voire en crise.
La sécheresse perdure. La quasi-totalité* des eaux superficielles et des nappes souterraines du département de l’Isère sont jusqu’à la fin de l’année placées en vigilance sécheresse dans le meilleur des cas, en alerte renforcée dans le pire.
Rien de bien neuf. Voilà déjà quelques années que le préfet a pris l’habitude d’activer le dispositif de restrictions des prélèvements en eau.
Ce de plus en plus tôt dans la saison pour se prolonger de plus en plus tard. Avec quelle efficacité ? Le dispositif est de plus en plus contesté. Et notamment par les associations de protection de l’environnement, France Nature Environnement Auvergne Rhône-Alpes (ex-Frapna) en tête, qui fustigent le peu d’empressement des services de l’État.
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