FIL — Suite à l’opération symbolique de désherbage menée par le Rassemblement national d’Échirolles, la municipalité réagit en rappelant à Alexis Jolly que l’entretien des espaces verts dépend depuis 2015 de la Métro. Et non de la Ville dont le conseiller municipal RN dénonce le « laisser-aller »… Une métropolisation qui, au demeurant, ne satisfait pas l’équipe municipale d’Échirolles.
L’opération désherbage organisée par le Rassemblement national d’Échirolles n’a, sans surprise, pas été du goût de la municipalité. Le rendez-vous symbolique avait en effet pour objectif, comme l’expliquait à Place Gre’net le conseiller municipal RN d’Échirolles Alexis Jolly, de dénoncer le « laisser-aller » de la Ville en matière d’entretien des espaces verts.
La réponse est cinglante. « Si M. Jolly avait été présent et intéressé par les affaires de la Ville – en dehors des périodes précédant les élections – il saurait que la compétence de la voirie, son entretien et les crédits financiers attenants ont été transférés à la Métropole depuis 2015 », fait ainsi savoir la Ville d’Échirolles dans un communiqué en date du 23 août. Sans oublier de brocarder « les multiples mandats cumulés » d’Alexis Jolly, également conseiller régional et métropolitain.
La mairie d’Échirolles mécontente des prestations de la Métro
La municipalité ne cache toutefois pas son insatisfaction face à la qualité des prestations des services de la Métropole. « Renzo Sulli [maire d’Échirolles, ndlr] a régulièrement eu l’occasion d’exprimer son mécontentement vis-à-vis de la perte de proximité et de réactivité », écrit-elle.
Un édile du reste bien placé pour faire entendre son mécontentement. Et pour cause, il est également vice-président de la Métro en charge de la Politique de la ville et de la Rénovation urbaine.
Le vœu de la municipalité échirolloise ? Un conventionnement avec la Métro pour rendre aux agents communaux les missions d’entretien. « Celles-ci seraient alors financées par les crédits transférés à l’intercommunalité », poursuit-elle.
Et de conclure en fustigeant « l’affligeant manque de connaissances » d’Alexis Jolly, qui « l’amène à confondre les compétences des communes de celles relevant de la Métropole ».