FIL INFO — Alimentation, tourisme, développement économique, mobilités, gestion des déchets… Autant de thématiques centrales pour des collectivités, autour desquelles Grenoble-Alpes Métropole et la Communauté de communes du Trièves s’engagent dans un protocole de coopération. Une volonté de partenariat entre territoires soutenue par le Conseil départemental de l’Isère.
« Un accord gagnant-gagnant entre ville et campagne ». C’est ainsi que Grenoble-Alpes Métropole décrit le protocole de coopération signé fin mai avec la Communauté de communes du Trièves. Un engagement réciproque pris avec l’appui du Conseil départemental de l’Isère, afin de « donner corps, au travers d’actions communes, à des relations de réciprocité, dans une perspective partagée de transition écologique et énergétique ».
Les relations entre ville et campagne se sont intensifiées depuis l’ouverture du tronçon Nord de l’A51, notent les différents acteurs. Territoire rural et périurbain, le Trièves doit aujourd’hui composer avec cette nouvelle proximité dans de nombreux domaines comme le tourisme, l’économie ou les mobilités. Il n’est évidemment pas le seul, et la Métro n’exclut pas des conventions de coopération avec d’autres territoires du département dans un futur (plus ou moins) proche.
Déchets, tourisme… et alimentation
La Métropole identifie, « à ce jour », six thématiques de coopération. En premier lieu, la gestion des déchets, avec la volonté de mutualiser les outils industriels dédiés à leur traitement. « La
coopération porte sur la construction d’un nouveau centre de tri et d’une unité d’incinération et
de valorisation énergétique », précise la Métro. Le Trièves n’est pas le seul territoire impliqué dans cette réflexion, qui regroupe en tout sept collectivités.
Le tourisme compte également parmi les thématiques de coopération envisagées, avec « la conception d’offres touristiques combinées », tant dans l’éco-tourisme que le tourisme d’affaire. L’agriculture et l’alimentation constituent encore un troisième point, dans un contexte de « productions à la fois différentes et complémentaires ». Objectif ? Créer des échanges d’expérience, notamment dans le soutien à l’agriculture biologique sur les deux territoires.
La mobilité en question
Les trois dernières thématiques de coopérations concernent la question spécifique de la filière bois et de la gestion des forêts, avec des enjeux importants en matière de chauffage comme de construction. Vient encore s’y ajouter le développement économique, la Métro plaidant pour « un renforcement des filières économiques communes », en particulier autour des activités sportives et de la restauration via les circuits-courts.
Enfin, dernier point de coopération stratégiquement primordial : les mobilités. « L’amélioration des déplacements entre les territoires urbains et ruraux constitue un enjeu de premier plan », souligne en effet la Métro. Outre des initiatives pour encourager le covoiturage, Grenoble-Alpes Métropole et le Trièves entendent moderniser et sécuriser la RD1075. Et continuer à se mobiliser en faveur du maintien de la ligne Grenoble-Gap.