FIL INFO — Nouvelle journée d’action à Grenoble comme partout en France au sein des services d’urgence. Les syndicats CGT et Defis du CHU Grenoble-Alpes ont déposé un préavis de grève sur la journée du mardi 11 juin. Les personnels en colère distribueront des tracts autour de l’hôpital, avant une manifestation en direction de l’Autorité régionale de santé, puis de l’Hôtel de Ville de Grenoble.
La grogne du personnel des services d’urgence ne faiblit pas, sur l’ensemble du territoire français comme à Grenoble. Les syndicats CGT et Defis (Démocratie expression force indépendance santé) du Centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes (Chuga) s’associent ainsi au mouvement de grève nationale du mardi 11 juin. Et distribueront des tracts autour de l’hôpital, avant une déambulation vers les locaux de l’Autorité régionale de santé, puis de l’Hôtel de Ville de Grenoble.
« Nous soutenons la volonté des personnels en lutte dans les services d’urgences et chez les permanenciers d’assistants de régulation », écrivent les syndicats dans le texte de leur préavis. Avant de demander l’ouverture de « véritables négociations » sur les nombreuses revendications portées par la profession. Soit « les personnels médicaux et non médicaux relevant des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux ».
De nombreuses revendications
Les revendications en question ? Les syndicats attendent « un véritable plan Emploi-Formation », avec reconnaissance des qualifications à la clé. De même que la titularisation des emplois jugés précaires, des augmentations salariales et, plus généralement, « l’amélioration des conditions de travail et de vie, le respect des droits et libertés ». Une référence, notamment, aux exemples de soignants grévistes “réquisitionnés” par les forces de l’ordre.
Autres revendications ? Les personnels attendent une « augmentation de la capacité de lits d’aval des urgences » et le renfort des effectifs médicaux et para-médicaux, ceci « afin de répondre aux besoins croissants de la population ». Plus généralement, les syndicats exigent une « réponse aux besoins de la population à travers la protection sociale, la santé, les services », tout en défendant les acquis statutaires de leur profession.