FOCUS – Y a‑t-il assez de stations de mesure à Grenoble ? La question a ressurgi à l’occasion de l’installation d’un capteur mesurant dans le cimetière du Grand Sablon la pollution générée par l’incinérateur d’ordures ménagères. Des élus et des citoyens réclament ainsi plus d’équipements pérennes pour mesurer la pollution liée au trafic routier. Avec, en toile de fond, l’opération Cœurs de ville, cœurs de métropole. Mais, pour Atmo Auvergne Rhône-Alpes, chargée de surveiller la qualité de l’air, le compte y est.
« Le lieu prioritaire où mesurer la pollution à Grenoble est-il vraiment le cimetière ? »
La signature d’une convention entre la Ville de Grenoble et Atmo Auvergne Rhône-Alpes en vue d’installer un capteur de la pollution de l’air mesurant les rejets de dioxines et métaux lourds de l’incinérateur Athanor a fait bondir le collectif Grenoble à cœur. De même que le vote de cette délibération actant la convention, le 13 mai dernier en conseil municipal, a hérissé les élus d’opposition du groupe du rassemblement de gauche et de progrès.
Ce n’est pas tant le dispositif mis en place dans l’enceinte du cimetière du Grand Sablon à Grenoble qui (leur) pose question que celle du maillage de la ville en capteurs mesurant la pollution automobile. En toile de fond ? L’opération Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM) qui, depuis sa mise en œuvre, s’est traduite par des reports de circulation et vraisemblablement de pollution*.
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