DÉCRYPTAGE – Grâce à un décret sorti trois jours avant que n’expire l’autorisation de défrichement préalable aux travaux du Center parcs de Roybon, Pierre & Vacances s’est donné une petite bouffée d’oxygène. Le promoteur a jusqu’en juillet 2020 pour lancer ses travaux préparatoires. Mais alors que la justice doit à nouveau se prononcer sur la légalité de ce centre de vacances, les échanges entre P&V et les pouvoirs publics jettent à nouveau une lumière crue sur les potentielles collusions entre les plus hautes sphères de l’État et le leader des vacances en Europe.

Center parcs de Roybon, un mois après le début des travaux – novembre 2014- © Center parcs en faillite financière
Pour Pierre & Vacances, ce fut un poids en moins. Le 9 juillet 2018, trois jours avant que n’expire l’autorisation de défrichement préalable aux travaux du Center parcs de Roybon, le groupe s’était vu accorder un délai supplémentaire. Le préfet de l’Isère venait en effet de prendre un arrêté visant à prolonger de deux ans l’autorisation délivrée au promoteur immobilier*.
Ainsi donc Pierre & Vacances a jusqu’au 12 juillet 2020 pour mener à bien ses travaux préparatoires. Une petite bouffée d’oxygène en attendant que la cour administrative d’appel de Lyon se prononce à nouveau sur la légalité du projet de Center parcs. Celui-ci est en effet toujours en stand-by depuis une première décision en décembre 2016.
Un arrêté préfectoral rendu possible grâce à un décret signé le 2 juillet 2018 de la main du Premier ministre Édouard Philippe et du ministre de l’Agriculture de l’époque Stéphane Travert. D’où sort ce décret ? Et, surtout, qui en est à l’initiative ?
Excellent article que nous souhaitons relayer et diffuser, avec votre autorisation, notamment sur nos stands à venir.
MP (PCSCP)
Oui, pas de problème !
La Frapna, les zadistes et tous ceux qui militent contre ce genre de projets nous emmerdent. Ce sont soit des retraités soit des gens qui vivent au crochet de l’état.
Demandez a tous les chômeurs, jeunes, inactifs et entrepreneurs du coin, ils sont pour le projet qui créera de l’emploi et de l’activité dans la région qui en a besoin car elle vieillit et se desertifie.
J’attends ce projet avec impatience, j’espère que PV ne se laissera pas impressionner par une bande d’emmerdeurs (il y a peu de chances sinon ils auraient déjà lâché l’affaire).
Il n’y a pas de collusion mais une simple application du droit : P&V est en droit de défricher mais impossible de le faire a cause des zadistes qui occupent illégalement le site. l’Etat, incapable de déloger ces zadistes, n’a pas d’autre choix que de proroger l’autorisation.
Sinon c’est P&V qui attaque l’Etat, avec 95% de chances de gagner, et de gros dommages et intérêts a la clé (payés par le contribuable in fine
Merci de donner les bonnes informations, a commencer par la publication des bonnes photos, je connnais parfaitement le bois des avenieres a roybon pour dire que la photo presentant le defrichement est fausse, de plus allez voir sur place ce qui se passe, les soit disant defenseur de la nature ont saccagé les lieux, l on pollué, ont presque detruit une maison apmartenant a l etat, c est juste scandaleux, merci de presenter les choses comme elles sont sans partie prix
Les photos aériennes du site (bois des Avenières) ont été prises entre le 19 et le 28 novembre 2014. Nous allons rajouter la mention de la date en légende de photos. Petite précision : le défrichement s’est poursuivi une semaine encore après les derniers clichés.
On va attendre les réactions outrées de Pierre Misère, desintox et GAM sur ce copinage entre pouvoirs publics et une entreprise privée. hahahahahaha