FIL INFO – Les activistes du groupe Grenoble Animal Save poursuivent leurs actions, depuis leur première « veillée funèbre » devant l’abattoir du Fontanil-Cornillon le 11 février dernier. Le jeudi 28 mars, ils organisent ainsi une septième « vigile » pour « témoigner des souffrances animales » et « apporter du réconfort aux animaux avant leur mort ».
Les activistes de la cause animale du groupe Grenoble Animal Save annoncent une nouvelle « vigile » devant l’abattoir de Grenoble, situé au Fontanil-Cornillon, ce jeudi 28 mars. Il s’agit de la septième initiative de ce genre, après une première « veillée funèbre » organisée le lundi 11 février. Leur message ? « Témoignons du transport des animaux non humains dans cet endroit de la mort et montrons notre compassion envers les vraies victimes », écrivent les militants.
En pratique, les membres du groupe se positionnent devant les portes de l’abattoir et demandent aux chauffeurs des véhicules amenant les animaux de s’arrêter quelques minutes. Ceci afin que les manifestants puissent, selon les termes d’un communiqué du Grenoble Animal Save, « présenter leur[s] excuse[s] et dire au revoir aux animaux transportés ». Mais aussi « apporter du réconfort aux animaux avant leur mort » et « témoigner de leurs souffrances ».
« Évitez les débats avec les éleveurs »
Affilié au Save movement, Grenoble Animal Save revendique des actions légales, pacifiques et non violentes. La règle édictée par le groupe sur les réseaux sociaux se veut ainsi claire et sans appel : « Seules les actions pacifiques et non violentes (verbales et physiques) sont tolérées, restez calme et respectueux dans les interactions, répondez à la provocation et l’hostilité par le calme et la compassion ».
Il est également recommandé aux participants qui se sentiraient stressés de ne pas « communiquer de stress » aux animaux, ou encore de leur éviter les bruits forts ou de les toucher « sans consentement de leur part ». Quant aux échanges avec les humains, ceux-ci sont déconseillés par principe : « Évitez les débats avec les éleveurs sauf s’ils sont curieux et ouverts à notre démarche », indiquent ainsi les instructions.