DÉCRYPTAGE - Après avoir obtenu la gestion par délégation de service public de La Belle électrique, MixLab est désormais aux manettes d'une autre salle : la Clé de sol. C'est là, à deux pas de la caserne de Bonne, que l'association accompagne les artistes et groupes émergents de la scène des musiques actuelles. Des locaux mis à disposition par la Ville de Grenoble en juillet dernier, et inaugurés il y a peu, qui devraient lui permettre de décrocher la labellisation Smac mais dont le processus d'attribution pose question.
Le labo de La Belle a pour objectif d'accueillir mais aussi d'accompagner les artistes émergents. © Patricia Cerinsek
L'accompagnement des groupes, c'était la corde qui manquait à l'arc de MixLab. Depuis juillet dernier, la lacune est comblée. L'association, gestionnaire de La Belle électrique, est également aux manettes des locaux de la Clé de sol. Des locaux, baptisés Le labo de la Belle, qu'elle vient d'inaugurer à deux pas de la caserne de Bonne.
Jusqu'en juillet 2020, terme de la convention d'occupation des lieux signée avec la Ville de Grenoble, MixLab va donc pouvoir accueillir des groupes et artistes émergents de la scène des musiques actuelles. Mais pas seulement. Sa mission est aussi de les conseiller et de les accompagner, que ce soit en matière artistique, administrative ou juridique.
La mise à disposition des lieux est gracieuse. L'association fait ainsi l'économie de 15 000 euros de loyers par an. Qui plus est, une partie du fonctionnement est prise en charge par la Ville de Grenoble et le Département de l'Isère. À charge pour MixLab de se débrouiller pour faire tourner la boutique.
La labellisation Smac en jeu
En attendant, la décision du choix de MixLab tombe à point nommé*. Voilà des années que La Belle électrique tente de décrocher la labellisation Smac (scènes de musiques actuelles). Promesse de généreux subsides ? Pas tant que cela, selon son président Laurent Duclot. Par contre, MixLab aurait beaucoup à perdre à ne pas décrocher le label…
De gauche à droite, Corinne Bernard, l'adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble, Laurent Duclot, le président de MixLab, et Eric Piolle, le maire de Grenoble. © Patricia Cerinsek
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