FIL INFO – Jean-Pierre Barbier faisait partie des présidents de conseils départementaux invités à l’Élysée pour une réunion avec le président de la République, jeudi 21 février. Un temps d’échange au cours duquel il a pris la parole pour vanter son concept de « réciprocité consentie » pour les allocataires du RSA. Ainsi que la politique culturelle menée par sa majorité au sein du Département de l’Isère.
« Le Premier ministre a émis l’idée d’une contrepartie aux aides sociales. En Isère, c’est fait. » Ainsi s’est exprimé le président du Conseil départemental de l’Isère face au président de la République, le jeudi 21 février. Jean-Pierre Barbier faisait en effet partie des présidents de conseils départementaux invités à l’Élysée dans le cadre de la consultation nationale.
Sans surprise, le président du Département a vanté devant le chef de l’État le concept de « réciprocité consentie » mis en place à l’intention des allocataires du RSA. Inscrite au sein du Contrat d’engagement réciproque signé entre l’allocataire et le Département, la réciprocité peut se traduire par du bénévolat associatif ou des engagements décrits comme « plus informels ».
Jean-Pierre Barbier veut exclure les dépenses culturelles du Pacte financier
La réciprocité chère au Conseil départemental n’a cependant pas été le seul sujet abordé par Jean-Pierre Barbier. Ce dernier a ainsi mis l’accent sur la politique culturelle menée par sa majorité. Une politique culturelle où le patrimoine territorial occupe une place prépondérante, que ce soit à travers les musées départementaux ou des opérations telles Paysage-Paysages.
Le président du Département affirme ainsi que « la culture doit être un vecteur d’éducation et de cohésion sociale », tout en permettant « de lutter contre l’ignorance et l’intolérance ». À cet égard, Jean-Pierre Barbier a suggéré que les dépenses culturelles ne soient pas concernées par le Pacte financier. Un pacte qu’il n’a eu de cesse de dénoncer comme un « diktat » de l’État.
Pour Jean-Pierre Barbier, il ne fait aucun doute que les présidents des départements sont des interlocuteurs à prendre en compte. « La France qui s’est exprimée, c’est celle des territoires souvent ruraux », conclut-il. Tout en espérant que le président de la République aura entendu son message et ceux de ses homologues, portés « de manière concrète et pragmatique ».