FOCUS – Les élus de la majorité du Conseil départemental de l'Isère se présente en ordre de bataille pour la transition énergétique, tout en déplorant une politique environnementale mal perçue, voire mal comprise. Objectif : arriver à réduire d'au moins 4 % les émissions de gaz polluants du Département d'ici 2020. En jouant, insiste l'équipe départementale, sur « tous les leviers possibles ».
La majorité du Conseil départemental de l'Isère a-t-elle été piquée au vif par les critiques successives du groupe d'opposition RCSE (Rassemblement citoyen, solidarité et écologie) puis du groupe d'opposition socialiste sur sa politique environnementale ? À la veille de la séance publique du vendredi 16 novembre, le président du Département et ses vice-présidents ont tenu une conférence pour présenter leurs objectifs en matière d'environnement.
Jean-Pierre Barbier l'affirme en préambule : « Tout le monde conçoit la priorité environnementale ». Avant de déplorer que l'action du Département en la matière ne soit pas « forcément bien perçue et bien comprise ». Et de citer la reprise en main de la gestion des espaces naturels sensibles (ENS) par la collectivité, qui serait passée inaperçue. Pas aux yeux de tout le monde : les socialistes n'ont pas manqué d'étriller cette mesure, en jugeant qu'elle coupe le Département de l'expertise des associations, souvent militantes, qui géraient ces espaces auparavant.
Une approche « pragmatique, équilibrée et non punitive »
La vision du Département des enjeux environnementaux n'est certainement, à bien des égards, pas la même que celle de l'opposition. « Nous voulons avoir une approche pragmatique, équilibrée et non punitive », explique Jean-Pierre Barbier. Qui entend se donner les moyens de réduire les émissions de gaz polluants sans toucher à la fiscalité. Et tout en identifiant avec précision les points de progression.
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