FIL INFO — Sept organisations syndicales appellent les salariés de Pôle emploi à faire grève le mardi 20 novembre pour protester contre la suppression annoncée de 800 équivalents temps plein. À Grenoble, après une distribution de tracts le matin, une déambulation est prévue en direction de la permanence du député En marche Olivier Véran.
À l’appel de sept organisations syndicales, la CFDT, la CFTC, la CGT, le Snap, la SNU, l’Unsa et Solidaires, un mouvement de grève touchera les agences Pôle emploi sur l’ensemble du territoire français, le mardi 20 novembre. Le mouvement concerne, une fois encore, le projet de loi de Finances 2019 et les baisses annoncées du nombre de postes de fonctionnaires. L’ex-ANPE serait touchée à hauteur de 800 équivalents temps plein.
À Grenoble, les syndicats ont prévu de distribuer des tracts devant l’agence Pôle emploi d’Europole dès 8 h 30, indique la CGT Isère sur sa page Facebook. Avant de procéder à une déambulation à partir de 14 heures en direction de la permanence du député En marche de la première circonscription de l’Isère Olivier Véran. Un autre rassemblement est prévu en Haute-Savoie à 9 heures, devant la direction territoriale de Pôle emploi à Seynod.
Les associations de chômeurs soutiennent le mouvement
Pour les syndicats, les suppressions de poste « ne pourront pas se faire sans dégrader le service rendu aux demandeurs d’emplois et aux employeurs ». Et de mentionner des délais d’attente de plus en plus importants pour un premier rendez-vous, ainsi que des délais de réponse augmentés et des risques d’erreurs dans le versement des indemnisations. Auxquels s’ajouteraient des dégradations des conditions de travail des salariés de l’agence.
La grève peut également compter sur le soutien des organisations de chômeurs telles que le réseau AC-Chômage, l’Association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et des précaires (Apeis) ou le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP). Dans un communiqué commun relayé par Solidaires, les associations font état de leur solidarité vis-à-vis des agents en grève, et s’opposent au « démantèlement du service public de l’emploi ».