FIL INFO — La start-up iséroise Moovlab, spécialisée dans le « fitness interactif », lance une levée de fonds de 220 000 euros pour accompagner la commercialisation de son concept. Objectif affiché par ses fondateurs : toucher 4 % du marché européen des salles de remise en forme d’ici 2022.
Nouvelle étape pour la start-up iséroise Moovlab, basée à Revel. Après trois ans de maturation de son concept, 700 000 euros investis dans la recherche et développement et des centaines de tests auprès du grand public comme des professionnels à l’occasion de salons en Europe comme aux États-Unis, la société annonce le lancement commercial de sa solution de « fitness interactif », assortie d’une levée de fonds de 220 000 euros.
Le fitness interactif ? Une nouvelle manière de concevoir l’activité sportive, en y injectant une forte dose de ludique. Mooblab veut ainsi « gamifier » le fitness en proposant des missions à remplir, à travers une plateforme de représentation virtuelle. Plateforme à laquelle les adhérents des salles de remise en forme ont accès à l’aide d’un bracelet connecté. Une technologie issue du Laboratoire d’électronique et des technologies de l’information (Leti) du CEA de Grenoble.
Objectif : 4 % du marché européen en 2022
« Notre ambition est de devenir le standard de la pratique du fitness interactif gamifié en salle », expliquent les fondateurs de l’entreprise, Olivier Thomas, Hervé Dang et Laurent Freytrich. Si la start-up compte déjà pour client l’opérateur de fitness KeepCool, leur objectif affiché est ambitieux : atteindre 4 % du marche européen d’ici 2022, soit 2 000 salles de remise en forme, pour un chiffre d’affaire de 15 millions d’euros.
Mais pour sa levée de fonds, Moovlab joue le local en se tournant vers la plateforme de financement Incit’finacement, émanation du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes. Un outil permettant à toute personne, pour un apport minimum de 2 000 euros, de devenir actionnaire de la start-up. Tout en prenant le risque de perdre sa mise : si la société ne manque pas de motivation et d’arguments, elle ne s’inscrit pas moins sur un secteur particulièrement porteur… et concurrentiel.