REPORTAGE VIDÉO - Retraités, salariés des services publics, étudiants, lycéens… Ils étaient entre 2 000 et 3 000, ce mardi 9 octobre, à manifester dans les rues du centre-ville de Grenoble pour s'opposer à la politique sociale, économique et environnementale d'Emmanuel Macron et du gouvernement d'Édouard Philippe.
Ce mardi 9 octobre était jour national de grève des services publics et de manifestations dans la plupart des grandes villes de France. Dont Grenoble où deux à trois milliers de personnes ont défilé dans le centre-ville pour « traverser la rue » à leur manière.
Enfin, plutôt celle des six centrales* syndicales qui avaient appelé à ce tout premier rendez-vous social et interprofessionnel de la rentrée. Dans leur ligne de mire ? La politique sociale, économique et environnementale d'Emmanuel Macron et du gouvernement d'Édouard Philippe. Autant de cibles pour les syndicats qui se positionnent en « défenseurs du modèle social basé sur les droits collectifs contre l'individualisation s'opposant aux droits des travailleurs ».
Défendre le modèle social basé sur les droits collectifs des travailleurs
Les troupes étaient bien décidées à ne rien lâcher de leurs revendications. Notamment sur l'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité professionnelles entre les femmes et les hommes, l’égalité d’accès à l’éducation et une politique d’investissement tenant compte des enjeux environnementaux.
* Les six organisations syndicales : FO, la CGT, Solidaires, FSU, l’Unef et l’UNL.
Joël Kermabon