FIL INFO – Le député En marche de l’Isère Olivier Véran se réjouit de la création par l’Agence nationale de sécurité du médicament d’un comité scientifique sur le cannabis thérapeutique. Et considère que la France doit avancer sur ce sujet, tout en maintenant clairement la distinction entre consommation médicale et récréative du produit.
Pour le député de la première circonscription de l’Isère Olivier Véran, la France « doit avancer » sur la question du cannabis thérapeutique. C’est pourquoi le parlementaire En marche salue dans un communiqué la création d’un comité scientifique « spécialisé sur l’évaluation de la pertinence et de la faisabilité de la mise à disposition du cannabis thérapeutique » par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Le neurologue rappelle que des pays européens, comme l’Allemagne en 2017, se sont dotés de nouveaux textes de loi, permettant à des patients d’avoir accès à cette substance thérapeutique, « selon des modalités et des indications précises ». Cette dernière peut être prescrite dans le traitement des douleurs, mais aussi pour ses vertus relaxantes ou encore anti-vomitives. Et de nombreuses autres propriétés, parfois contestées.
La distinction entre le cannabis thérapeutique… et récréatif
« Il n’y a aucune raison d’exclure, sous prétexte que c’est du cannabis, une molécule qui peut être intéressante », juge Olivier Véran. Le parlementaire reprend à son compte les déclarations de la ministre de la Santé, qui disait en juillet surveiller les recherches scientifiques sur le sujet et assurait ne pas avoir « de doctrine arrêtée ». Quand bien même Agnès Buzyn entend faire fermer les coffee shop à la française, proposant à la vente du cannabis “légal” car dénué de THC.
Dans l’attente des conclusions du comité, qui devraient survenir avant la fin de l’année, Olivier Véran écrit espérer que « cela permettra de sortir du débat idéologique et de la confusion avec l’usage récréatif du cannabis ». Une volonté de se démarquer du maire de Grenoble Éric Piolle, qui prône pour sa part la légalisation pure et simple du cannabis, et ceci notamment pour lutter contre les trafics ?