FIL INFO – À la suite des incidents qui ont émaillé l’après-match entre le Grenoble Foot 38 (GF38) et l’Entente Sannois-Saint-Gratien le 11 mai, pour lesquels six interdictions administratives de stade ont été prononcées, le préfet de l’Isère a décidé d’augmenter le niveau de sécurité lors des rencontres du GF38.
Ce vendredi 27 juillet à 20 heures, le Grenoble Foot 38 (GF38) dispute son premier match du championnat de France de Ligue 2 face à Sochaux au stade des Alpes. À cette occasion et pour toutes ses rencontres disputées à domicile, le préfet de l’Isère de l’Isère a indiqué, par voie de communiqué, que « le niveau de sécurité dans lequel se dérouleront les matchs a été rehaussé en concertation avec le club et le stade des Alpes ». Il rappelle également que « soient respectées par tous l’ensemble des réglementations relatives aux enceintes sportives et les règles élémentaires de savoir-vivre ».
Des fumigènes avaient été lancés sur la pelouse du stade des Alpes à la fin du match entre Grenoble et Sannois le 11 mai dernier. © Archive Chloé Ponset
Cette annonce et ce rappel ne sont pas fortuits. De graves incidents avaient en effet éclaté à la fin du match entre le GF38 et l’Entente Sannois-Saint-Gratien (2−3) le 11 mai dernier. Après avoir envahi la pelouse du stade des Alpes, certains pseudo-supporters s’en étaient pris physiquement à des joueurs et à des membres de l’encadrement du club de Sannois. Des fumigènes avaient également été lancés.
Un an de prison encouru pour les interdits de stade s’ils tentent de s’y introduire
Pour ces faits, le club grenoblois avait dû disputer son barrage aller d’accession en Ligue 2 contre Bourg-en-Bresse Péronnas à huis clos au stade des Alpes. Quant au match retour, il s’était aussi déroulé sans les supporters du GF38, interdits de déplacement dans l’Ain.
À la suite de ces débordements, six interdictions administratives de stade ont été prononcées entre juin et juillet. Cette mesure a été prise pour six mois concernant trois individus. Et pour respectivement douze, vingt et vingt-quatre mois pour les trois autres. En cas de non-respect de leurs obligations – notamment se présenter aux services de police ou de gendarmerie lors des matchs du GF38 –, l’interdiction de stade pourrait être portée à vingt-quatre mois.
Si les intéressés tentaient de s’introduire dans le stade des Alpes, ils encourraient alors un an de prison et 3 750 euros d’amende.
LG