FIL INFO – La Ville de Grenoble et l’Institut français, outil de diplomatie culturelle de par le monde, ont renouvelé leur accord lundi 2 juillet. Un partenariat qui permet d’établir des ponts entre artistes locaux et étrangers et qui s’enrichit, à l’occasion de la nouvelle signature, d’un regard porté sur les arts numériques.
La Ville de Grenoble et l’Institut Français ont renouvelé leur partenariat ce lundi 2 juillet à l’occasion de la signature d’une nouvelle convention cadre. Une signature réunissant les paraphes des adjoints de Grenoble à la Culture et aux Solidarités internationales Corinne Bernard et Bernard Macret, et du secrétaire général de l’Institut français Clément Bodeur-Crémieux.
Nouveauté de cette nouvelle convention 2018 – 2020 ? Si le partenariat entre la Ville et l’Institut français concernait les spectacles vivants, ou les arts graphiques et audiovisuels, il s’enrichit à présent des arts numériques et s’ouvre également « aux débats d’idées ». De plus, il permet aux équipements culturels municipaux de candidater dans le cadre de ce dispositif.
Une convention qui favorise les échanges culturels internationaux
Anciennement Association française d’action artistique puis Cultures France, l’Institut français est un établissement public à caractère industriel et commercial (Épic) placé sous l’égide du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ainsi que du ministère de la Culture. Sa mission ? Mener une stratégie de “diplomatie culturelle”, à travers par exemple la promotion de la langue et de la culture françaises dans le monde, tout en favorisant des échanges avec les cultures étrangères.
Grenoble compte parmi les onze communes partenaires de l’Institut français, aux côtés de Lyon, Saint-Étienne, Bordeaux ou encore Marseille. Passé en 1997, l’accord permet « de favoriser le soutien et le développement des échanges artistiques et culturels sur un plan international », décrit la Ville. Avec une priorité donnée à ses villes partenaires de par le monde.
À travers la convention, des structures culturelles locales peuvent ainsi travailler en lien avec des structures à l’étranger, dans le cadre de résidences, d’expositions, de créations théâtrales et autres spectacles vivants. De la même manière, l’accord entre Grenoble et l’Institut français permet de faire venir et d’accueillir des artistes étrangers au sein de la capitale des Alpes.
FM