FIL INFO – La Région Auvergne-Rhône-Alpes et les académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand sont partenaires pour la création de vingt-six « Agences de développement durable » dans des lycées du territoire régional. Objectif : amener les élèves à travailler sur des projets environnementaux spécifiques à leur établissement.
Vingt-six lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont trois établissement isérois, seront dotés à la rentée d’une « Agence de développement durable » (ADD).
Une démarche mise en place par le Conseil régional, en partenariat avec les académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand, afin de mobiliser les élèves autour de questions environnementales spécifiques.
Concrètement, décrit la Région, les ADD ont « pour objectif de créer un cadre de travail pratique en transformant le bâtiment du lycée en terrain d’expérimentation ». Et ceci autour d’un certain nombre de thématiques validées par le Conseil régional, telles que la réduction des déchets ou la gestion de la consommation énergétique.
Un moyen de « participer à la prise de conscience des enjeux environnementaux par les jeunes et les rapprocher, petit à petit, du monde professionnel », estime Béatrice Berthoux, vice-présidente de la Région en charge des Lycées.
Trois lycées isérois au sein du dispositif
Ainsi, en Isère, l’agence de développement durable du lycée du Grésivaudan (Meylan) travaillera sur les questions de l’énergie, du climat, de l’économie d’eau, de la biodiversité et de la mobilité. Thématiques similaires pour le lycée professionnel Jacques Prévert (Fontaine), avec en plus la question de la réduction des déchets. Enfin, l’EREA (Établissement régional d’enseignement adapté) Pierre Rabhi (anciennement La Bâtie) de Claix consacrera une ADD au sujet de l’économie d’eau.
Les élèves membres de l’ADD et leurs encadrants devront travailler à trouver des solutions, en utilisant les données de leur établissement et en procédant à des expérimentations. En mai 2019, les différentes agences présenteront le résultat de leurs travaux à la Région, qui décidera de la faisabilité ou non des projets présentés et délivrera une subvention pour la réalisation des plus pertinents. Son montant ? 15 000 euros maximum par ADD.