FIL INFO – Suite aux dégradations commises dans le bâtiment du Centre de langues vivantes (CLV) sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, les sénateurs Les Républicains de l’Isère Frédérique Puissat et Michel Savin appellent l’État à soutenir, y compris financièrement, l’Université Grenoble-Alpes pour les travaux de réhabilitation à venir.
Après le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, c’est au tour des sénateurs de l’Isère Frédérique Puissat et Michel Savin de réagir aux dégradations constatées après le déblocage du Centre de langues vivantes (CLV), sur le campus de Saint-Martin-d’Hères. Dans un courrier adressé à la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, les deux parlementaires Les Républicains appellent l’État à apporter son soutien à l’Université Grenoble-Alpes (UGA).
Rappelant que les dégâts sont, pour l’heure, estimés par l’UGA à environ un million d’euros, Frédérique Puissat et Michel Savin regrette qu’une pareille somme soit « consacré[e] à réparer les dérives d’une minorité d’étudiants qui ont perturbé les partiels [et] semé le chaos ». Cet argent, estiment-ils, « aurait pu être utilisé pour soutenir la recherche ou améliorer les conditions d’études des étudiants ».
Un soutien financier de l’État
C’est pourquoi les deux sénateurs affirment leur soutien au président de l’UGA Patrick Lévy dans son dépôt de plainte, jugeant que « les responsables de ces saccages […] doivent assumer les conséquences de leurs actes ». Et attendent de l’État « son plein et entier soutien à l’Université Grenoble-Alpes, notamment financier, afin d’assurer la prise en charge de la totalité des travaux ». Des travaux qui relèvent, écrivent-ils encore, d’une « urgence qui n’est plus à démontrer ».
L’enjeu est de taille, insistent les parlementaires. Qui considèrent, à l’instar de la Région, que l’UGA « contribue au rayonnement et à l’attractivité [du] territoire », et mettent en avant les investissements de l’UGA pour la recherche et l’innovation. « Il est […] de la responsabilité de tous les acteurs de permettre la réhabilitation des infrastructures dans les plus brefs délais », concluent-ils.