FOCUS – Quel avenir pour le mouvement contre la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (Ore) à l’Université Grenoble-Alpes ? Alors que les examens approchent et que le nombre de militants commence à faiblir, quelque deux cents étudiants réunis en assemblée générale ont voté pour poursuivre la mobilisation, ce lundi, en début d’après-midi. De nouveaux blocages sont ainsi prévus à compter de ce mercredi 2 mai…
Reconduire les blocages des édifices déjà occupés, mais aussi étendre la mobilisation à de nouveaux sites. Telle est la décision prise par les près de deux cents étudiants réunis en assemblée générale, ce lundi 30 avril. En ligne de mire : l’Institut d’urbanisme et de géographie alpine (IUGA), une composante basée sur la Cité des territoires où les militants comptent s’installer dès ce mercredi.
Après cette brève escapade dans les quartiers sud de Grenoble, les opposants à la loi Ore prévoient de retourner sur le campus de Saint-Martin-d’Hères. Avec, au programme, l’extension des blocages à la galerie des Amphis, la faculté d’économie et celle de droits.
De nouveaux blocages prévus… avec moins de moyens
« Il faut qu’on occupe le maximum de bâtiments possible avant les vacances d’été. Sinon, on aura perdu », s’échauffait une jeune manifestante face à une assemblée bien plus réduite que les semaines passées. Un ®appel à l’action un tantinet optimiste alors que, les examens approchant, le mouvement commence à montrer les premiers signes de fatigue.
« Ce matin, on n’était pas très nombreux à se mobiliser », constatent, non sans déception, quelques représentants des syndicats étudiants. Qui annoncent : « On adaptera la suite des blocages en fonction du nombre des militants présents. »
Comme désormais depuis près d’un mois, les étudiants grévistes s’étaient en effet donné rendez-vous à 6 heures sur le domaine universitaire pour obstruer les entrées de plusieurs édifices. À savoir, les bâtiments Veil, Arts & Sciences humaines (Arsh), Sciences Po et le Département de la licence Sciences et Technologies (DLST). Quant à l’ex-université Stendhal, ses accès sont désormais contrôlés par les agents de sécurité de l’UGA, chargés d’ouvrir les portes au personnel administratif. L’occupation du centre de langues vivantes se poursuit en revanche depuis près de trois semaines.
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