FIL INFO – Le Meylan Grenoble handibasket a réussi à décrocher une victoire en quatre matches lors de l’Euroleague 2, vendredi 9 et samedi 10 mars, au gymnase du Charlaix. Désormais, retour au championnat de France pour le club isérois qui doit assurer son maintien en deuxième division.
Il n’y a pas eu de miracle pour le Meylan Grenoble handibasket. Néanmoins, dans son gymnase du Charlaix, le club isérois n’a pas subi quatre défaites lors de l’Euroleague 2, compétition du troisième échelon européen, qu’il organisait seul pour la première fois.
Face à des équipes évoluant toutes en première division dans leurs pays, il a commencé par s’incliner d’un seul point contre les Bretons de Lannion (56−57), vendredi 9 mars en fin de matinée. Les Isérois ont ensuite été battus le soir par les Allemands de Cologne (37−66), dont les joueurs sont professionnels.
Samedi 10 mars, le Meylan Grenoble handibasket est parvenu à débloquer son compteur de victoires en s’imposant, avant le déjeuner, face aux Néerlandais de Devedo (51−43). Lors de sa dernière rencontre contre Meyrin, il a longtemps tenu tête aux Suisses mais s’est finalement incliné (61−71). L’aventure européenne s’achève pour les Isérois sur un bilan d’une victoire et trois défaites. Opposés à des adversaires plus huppés, ils auront su rivaliser sur trois de leurs quatre matches.
Se maintenir en évitant si possible les barrages
Après cette parenthèse en Euroleague 2, les Meylanais vont retrouver la deuxième division française. « Nous nous sommes mis dans de beaux draps en championnat. Les rendez-vous de l’année vont être après la Coupe d’Europe chaque week-end pour se maintenir », confiait David Levrat, président et joueur du Meylan Grenoble handibasket, mardi 7 mars à l’entraînement.
Les Isérois sont, pour le moment, neuvièmes sur dix. « Pour se maintenir, il faut finir très fort. Ce serait bien que nous remportions quatre de nos cinq derniers matches, sachant que nous ne jouons aucun des trois premiers. »
S’ils devaient terminer à cette neuvième place, les Meylanais joueraient des barrages contre le finaliste de la troisième division.
« Si nous pouvons les éviter, cela nous arrangerait fortement », ne cache pas David Levrat. Pour ce faire, les Isérois doivent au moins finir huitièmes. Voilà leur mission pour la fin de saison.
LG