FIL INFO – Le président de Grenoble-Alpes Métropole et maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari annonce quitter le Parti socialiste. Dans un communiqué publié durant la soirée du samedi 10 mars, l’élu se revendique « libre de toute appartenance partisane » et assure ne pas envisager de rejoindre une autre formation politique.
La nouvelle est tombée dans la soirée du samedi 10 mars : le maire de Pont-de-Claix et président de Grenoble-Alpes Métropole Christophe Ferrari annonce quitter le Parti socialiste. « Je ne le reconnais plus, je ne m’y reconnais plus », explique-t-il dans un communiqué faisant part de sa décision.
Pour Christophe Ferrari, le PS est ainsi devenu « un parti qui ne parle plus à celles et ceux qui souffrent ». Bien loin en somme de la « famille de convictions qui a porté de grandes conquêtes sociales » et « avait à cœur de défendre celles et ceux qui en ont le plus besoin » que l’élu dit avoir rejointe voilà près d’une trentaine d’années.
Christophe Ferrari « libre de toute appartenance partisane »
Le président de la Métro l’affirme encore : c’est avec « les idées claires » qu’il quitte aujourd’hui le Parti socialiste. Un parti qui peine à se reconstruire après ses primaires et l’élection présidentielle de 2017. La décision n’en a pas moins été « difficile », insiste l’élu, en particulier à l’égard des militants dont il dit « respecter profondément la sincérité de l’engagement ».
Est-ce à dire que Christophe Ferrari envisage d’intégrer une autre formation politique ? « Je ne quitte pas un parti pour aller frapper à la porte d’un autre », affirme-t-il, promettant de rester « militant », mais « libre de toute appartenance partisane ». Et de « mettre toute [son] énergie » au service du « projet de transformation sociale et environnementale » du territoire métropolitain.