FIL INFO – Les travaux de végétalisation de la place Grenette, au cœur de Grenoble, ont permis de découvrir une urne funéraire et différents fragments de céramique. Selon les premières estimations, ceux-ci pourraient dater du IIIe siècle voire du Ier siècle après Jésus-Christ. Les travaux ont repris, une fois la précieuse pièce remise à une équipe d’archéologues.
Faute de trouver le consensus avec ses opposants, le programme Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM) aura au moins permis de faire une découverte archéologique de taille, grâce aux travaux réalisés dans son cadre en plein centre de Grenoble : une urne funéraire datant au minimum du IIIe siècle après Jésus-Christ mais qui pourrait même remonter jusqu’au premier.
La découverte a eu lieu, dans l’après-midi du jeudi 25 janvier au cours des travaux de végétalisation de la place Grenette. C’est en creusant des tranchées d’environ un mètre vingt de profondeur que l’entreprise en charge des travaux a mis à jour cette urne funéraire, ainsi que des fragments de céramique.
Une urne « d’origine africaine et gauloise » ?
Ces pièces ont été confiées aux archéologues de l’État et du Conseil départemental qui, comme c’est l’usage dans le cadre de travaux réalisés sur des zones à fort potentiel historique, suivent l’évolution du chantier. Selon les premières estimations, cette urne serait « d’origine africaine et gauloise », indique la Ville sur les réseaux sociaux, légèrement tancée par des férus d’Histoire qui préfèrent évoquer une urne issue des provinces d’Afrique romaine.
En attendant d’en savoir plus sur cet émouvant témoignage concernant notre passé, notamment sa provenance exacte et son âge, les travaux ont repris place Grenette, toujours sous l’œil des équipes d’archéologues qui, on l’imagine, vont à présent redoubler d’attention. Une fois analysée, l’urne ira-t-elle alimenter la collection de pièces antiques du Musée de Grenoble ? Aucune information n’a pour le moment été délivrée à ce sujet.