FOCUS – La Ville de Grenoble avait commencé à négocier les actions qu’elle détient dans la société Minatec Entreprises avec la Métro. Avant de décider de vendre à la Région. Puis de délibérer pour finalement donner priorité à… la Métro. Au conseil municipal lundi soir, les oppositions ont dénoncé, sur fond d’opération purement financière, une manœuvre politicienne. De quoi donner un nouvel aperçu des relations entre le maire de Grenoble et le président de la Métro.
Qui va hériter des actions de la société d’économie mixte Minatec Entreprises détenues par la Ville de Grenoble ? La Région, à qui devait échoir les parts, vient de les voir passer sous son nez.
Et pour cause : la délibération qui devait acter la vente a été amendée quelques heures avant d’être soumise au vote des conseillers municipaux grenoblois, lundi 18 décembre au soir.
Exit la Région donc. Place à la Métro, bien prioritaire désormais. Vendredi 22 décembre, les conseillers métropolitains doivent ainsi se prononcer sur le rachat des parts de la Ville de Grenoble.
Un prix de vente validé « ni par la Sem Minatec ni par un cabinet spécialisé »
Si elle se conclut, la vente devrait se faire à 3,4 millions d’euros. C’est en tout cas ce qui avait été négocié entre Eric Piolle et Laurent Wauquiez. Bien que Jérôme Safar, président du groupe d’opposition Rassemblement de gauche et de progrès, qualifie la méthode de calcul de « douteuse », ce prix est-il correct ?
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