FOCUS - Les accueils de jour devraient être un passage temporaire dans l’existence des plus démunis, pas un mode de vie. Mais faute d'alternatives, les précaires s'y accrochent comme à un rocher. Jusqu'où les accueils de jour devront-ils pallier les manquements d'une politique de l'urgence sociale en déliquescence ?
A l'occasion de la journée mondiale du refus de la misère, la coordination des accueils de jour de l'Isère a souhaité « tirer la sonnette d’alarme ». Rappelons que la spécificité de ces accueils est de recevoir, quelques heures dans la journée, les plus démunis vivant bien souvent dans la rue. Et ce le temps d'un repas, pour du soutien moral, des activités, ou bien encore pour leur offrir l'accès à des sanitaires.
« Les accueils de jour reçoivent de plus en plus de monde, des publics très variés, des familles avec des enfants aussi », déplore Joris Schotte, directeur du restaurant social Le Fournil, l’un des six accueils de jour que compte Grenoble. « Et nous avons toujours moins d'effectifs, moins de subventions. »
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