Un collectif d’associations de Grenoble et de son agglomération appelle à une mobilisation, jeudi 21 septembre, et à un rassemblement devant la préfecture de l’Isère. Au sein du mouvement national de grèves et de manifestations, les associations veulent protester contre la baisse des contrats aidés décidée par le gouvernement.
À bord perdu, Afric’Impact-BatukaVI, Cedema, Entropie, La Cordée, La Pirogue, Le Barathym, Le Crieur de la Villeneuve, Le Fournil, Mme Ruetabaga, ou encore Parlons-en. Les signataires de l’appel disent déplorer « la décision brutale et sans concertation, annoncée à la fin de l’été, de supprimer la quasi-totalité des contrats aidés […] sans qu’aucune solution alternative n’ait été étudiée ».
Une « double peine » pour les associations
Si les associations conviennent que les contrats aidés « ne constitue[nt] pas une solution durable mais précaire et à court terme », elles n’en décrivent pas moins « un plan de licenciement massif pour des milliers de personnes fragilisées » ainsi qu’une « disparition programmée de [leurs] structures ». Une « double peine » pour un secteur qui n’a « jamais fait le choix de la précarité et souhaiterait aujourd’hui pouvoir consolider ses activités et créer des emplois durables ».
Parmi les revendications du collectif ? Le dégel immédiat des emplois aidés afin d’assurer la reprise des activités et le maintien dans l’emploi des personnes. Mais aussi la mise en place d’une concertation avec les acteurs associatifs concernant l’avenir du dispositif des contrats aidés et les modes de financement du secteur. Les signataires disent, en effet, attendre des financements publics « à la hauteur des missions qui reposent aujourd’hui sur [leurs] associations ».