La section iséroise de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) a signé le 7 septembre dernier la charte anti-sexisme de l’Université Grenoble-Alpes (UGA). « Nous nous engageons contre le sexisme et cette charte est une première victoire dans le monde universitaire », a ainsi fait savoir le syndicat sur les réseaux sociaux.
Cette signature peut toutefois sembler tardive, l’Unef Grenoble comptant parmi les porteurs et les promoteurs de la charte, aux côtés de Solidaires étudiant-e‑s et de la Licorne. Une charte adoptée par la Commission formation et vie universitaire (CFVU) de l’UGA le 1er décembre 2016…
« Nous avons porté la charte anti-sexisme de l’UGA, nous avons collaboré à sa rédaction. Il fallait néanmoins que le syndicat la signe pour souligner notre engagement dans cette lutte », se contente d’expliquer l’Unef.
Une charte interdisant toute communication « avilissante et sexiste »
Cette charte anti-sexisme aborde différentes thématiques. Elle engage ainsi ses signataires sur le refus de toute communication « avilissante et sexiste », et les mentionnent « responsables de la communication même si elle est déléguée à un tiers ». Dans le viseur, entre autres ? Les soirées SOS Apéro…
La charte vise aussi à prévenir les risques « d’actes dégradants et / ou dangereux » durant des activités, en particulier alcoolisées. L’Université Grenoble-Alpes s’engage encore à organiser tous les ans des formations « proposant des clés de compréhension dans le domaine du sexisme comme le consentement, le harcèlement, les agressions, l’organisation d’événements festifs, etc. ».