Les Restos du cœur de Grenoble devraient retrouver leur emploi aidé de cuisinier d’ici quinze jours. L’association avait tiré la sonnette d’alarme après le non-renouvellement par Pôle emploi, le 14 août dernier, du contrat qui lui permettait de servir des repas chauds quatre midis par semaine.
Après la décision du gouvernement de réduire de manière drastique le nombre de contrats aidés, notamment auprès des collectivités et des associations, les Restos du cœur de Grenoble se retrouvaient au pied du mur, sans cuisinier. Résultat, il n’y aurait plus de repas chaud à compter de ce lundi 4 septembre et ce jusqu’à nouvel ordre.
La priorité donnée à l’aide alimentaire
La nouvelle a fait le tour des médias. Suffisamment pour que le gouvernement engage un rétropédalage, quitte à renvoyer la balle sur Pôle emploi…
« Ce n’est pas cohérent avec les orientations qu’on a données, puisqu’on a dit que dans les contrats aidés, la priorité était à l’aide alimentaire », a expliqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. « Il n’y a pas de suppression des emplois aidés, il y a une diminution », mais pas lorsqu’il s’agit d”« assurer les urgences prioritaires […], tout ce qui est aide alimentaire, hébergement d’urgence, les communes rurales les plus en difficulté et l’outre-mer ».
PC