« Le dialogue se poursuit », assure la municipalité de Grenoble, qui annonce la poursuite de sa « nouvelle phase de concertation » dans le cadre du projet Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM). Une concertation sous forme de réunions, secteur par secteur, afin de « permettre les échanges avec les habitants ».
Pas question pour autant de remettre en cause le principe même de piétonnisation de certaines voies de Grenoble, au “cœur” du projet. La Ville indique vouloir surtout recueillir les « attentes en matière d’aménagement des nouveaux espaces piétons ». Des aménagements sous forme de mobilier urbain en bois ont d’ailleurs déjà fait leur apparition à certains endroits, notamment rue de la République.
Deux rencontres secteurs Chavant et Grenette – Victor-Hugo
Deux rencontres sont prévues pour cette fin de semaine. Ce jeudi 29 juin, c’est le secteur Grenette qui sera concerné. Une réunion se tient à 18 h 30 au lycée Stendhal, faisant suite à une précédente rencontre organisée le 6 juin. « L’occasion, écrit la mairie de Grenoble, de faire un retour sur les différentes observations et de commencer la définition du programme. »
Le lendemain, vendredi 30 juin, c’est le secteur Chavant – Victor-Hugo qui sera concerné. Nouvelle rencontre, faisant suite cette fois à la présentation de l’avant-projet qui s’est déroulé le 15 juin. « Le dialogue se poursuivra vendredi 30 juin à 18 h 30 à la bibliothèque d’études et du patrimoine », précise la municipalité.
Rendez-vous le 3 juillet sur le secteur Millet – Léon-Martin
Enfin, un dernier rendez-vous aura lieu le lundi 3 juillet à 18 h 30 à l’école Millet, concernant le secteur Millet – Sud du square Léon-Martin. Là encore, les services de la municipalité espèrent recueillir les attentes « des riverains, commerçants et usagers du centre-ville » en matière d’aménagements urbains.
Le vendredi 23 juin, le collectif Grenoble à cœur, opposé à la piétonnisation et au nouveau plan de circulation instauré par CVCM, a vu sa requête de suspension du projet rejetée par le tribunal administratif de Grenoble. Grenoble à cœur a, par ailleurs, été condamné à verser 1 200 euros à la Métro, porteuse du projet. Un projet qui peut donc continuer sa route.