L’expérience invitant les électeurs à voter pour la présidentielle de manière différente mettra les résultats obtenus à disposition de ces derniers après le second tour des législatives. Les données seront partagées avec la communauté du site de l’expérience mais aussi sous une licence libre restant encore à définir.
Les résultats ne sont donc pas donnés immédiatement pour ne pas interférer avec les échéances électorales en cours. En effet, l’expérience vise uniquement un but de recherche concernant les propriétés des modes de scrutins alternatifs proposés. Elle n’a pas vocation à être considérée comme un sondage ou comme un moyen de prévoir les résultats de l’élection.
Pour rappel, ces différentes techniques de vote permettent aux électeurs d’exprimer leur opinion de plusieurs façons. Le vote par approbation, par note, la méthode de Borda à classement incomplet et le vote par élimination successive des candidats constituent toutes les méthodes testées par le groupe de chercheurs à l’origine de l’idée.
Des résultats différents ?
Il y a fort à parier que les résultats obtenus par le biais de ce vote alternatif seront différents du mode de scrutin officiel qui a abouti à l’élection d’Emmanuel Macron. Avec beaucoup de participants provenant de Rhône-Alpes, de l’Île-de-France et de l’ouest de l’hexagone, jeunes pour la plupart (la tranche d’âge 18 – 29 ans est la plus représentée) et très majoritairement diplômés du supérieur, le bilan de l’expérimentation devrait différer logiquement de celui de l’élection présidentielle.
TG