Mercredi 7 décembre, deuxième jour de pic de pollution aux particules fines sur l’agglomération grenobloise. Du coup, le nouveau dispositif de lutte contre les épisodes polluants, mis en place depuis le 1er novembre 2016, enclenche sa première vitesse.
Dès ce mercredi, la vitesse est réduite de 20 km/h sur les voies où elle est d’ordinaire supérieure à 90 km/h et abaissée à 70 km/h sur les autoroutes A51, A480, A48 entre les péages de Vif et Voreppe et A41 entre la Carronnerie et le péage de Crolles.
Sur le territoire de la Métropole mais aussi le Grésivaudan et le Voironnais, l’automobiliste est donc appelé à lever le pied. Voire à covoiturer, opter pour les transports en commun, le vélo ou la marche à pied. Sans y être beaucoup poussé à la roue… Pour le ticket unique dans le tram ou le bus, il faudra attendre le cinquième jour de pollution. La gratuité ? Le septième jour.
Sensibiliser… avant de verbaliser
L’idée est donc, avant de frapper au porte-monnaie, de continuer de sensibiliser. Avant d’interdire et de verbaliser. Dès le 1er janvier 2017, les véhicules les plus polluants, diesel essentiellement, interdits de circuler lors des pics de pollution dès le cinquième jour de pollution, seront mis à l’amende.
Une semaine maintenant que la région est touchée par cet épisode de pollution aux particules fines, essentiellement issues du trafic automobile et du chauffage urbain. Et certains secteurs comme le nord Isère, le bassin lyonnais ou la vallée de l’Arve, plus que d’autres. Alors que l’agglomération grenobloise se donne encore un mois pour tester son nouveau dispositif, la lutte contre les pics de pollution n’est pas ce qu’il y a de plus coordonné…
A Lyon, pas de restrictions de circulation ni de gratuité dans les transports en commun. Dans la vallée de l’Arve, la vitesse sur le réseau autoroutier est, quant à elle, abaissée à 110 km/h du 1er novembre au 31 mars.