FOCUS - Le maire de Grenoble et les syndicats CFDT et CFTC ont signé un « accord de méthode » destiné à favoriser le dialogue social et l'accompagnement des salariés touchés par le « plan de sauvegarde des services publics » décidé par la municipalité. Un document, présenté comme novateur, qui ne satisfait pas tout le monde.
« Accord de méthode et de dialogue social » pour les uns, « protocole honteux » pour les autres : si tout le monde s'accorde sur le côté « novateur » de l'accord signé mardi 22 novembre entre la Ville de Grenoble et les organisations syndicales CFDT et CFTC, ce dernier n'en remporte pas pour autant l'unanimité.
En jeu, ici, le fameux « plan de sauvegarde » de Grenoble. Une cure d'austérité décidée par la municipalité, notamment face aux baisses des dotations de l'État. Au rang des mesures les plus polémiques, la fermeture de trois bibliothèques de quartier, mais aussi la suppression d'une centaine de postes d'agents municipaux.
Un plan… et un dialogue social
Comment mener à bien ce plan social ? « Nous avons souhaité dépasser les clivages traditionnels que l'on connaît entre employeurs et organisations syndicales », affirme Maud Tavel, adjointe de la Ville en charge du personnel. Les services municipaux ont ainsi travaillé environ quatre mois avec les syndicats à la réalisation d'un « accord de méthode » afin d'encadrer le déroulement de ces suppressions de postes.
Les syndicats ? Deux seulement ont souhaité participer aux commissions paritaires chargées de co-rédiger l'accord : la CFDT et la CFTC. Quant aux organisations syndicales CGT, FO et Sud, elles n'ont pas répondu présent et leurs paraphes demeurent, en ce mois de novembre 2016, toujours absents au bas du document final.
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