« Soigne et tais-toi » C’est autour de ce slogan – et ce hashtag sur Twitter – que le mouvement de grève des infirmiers, étudiants infirmiers et personnels soignants des hôpitaux s’est fédéré mardi 8 novembre. À Grenoble, certains manifestants ont symboliquement mis le feu à leurs blouses devant la préfecture.
À l’appel des syndicats FO, CGT et Sud, les grévistes se sont retrouvés le matin devant les locaux de l’ARS (Agence régionale de santé), rue Commandant L’Herminier, où une délégation a été reçue. Le cortège s’est ensuite rendu devant la préfecture, avant de se disperser en début d’après-midi.
Parmi les revendications portées par les syndicats, figurent en bonne place l’arrêt des fermetures de lits et des suppressions de poste, des négociations salariales comprenant une égalité entre les hommes et les femmes, ou encore l’octroi de moyens supplémentaires pour permettre aux salariés d’accomplir leurs missions dans de bonnes conditions.
À ces revendications se sont ajoutées celles des étudiants infirmiers présents sur place, qui réclament notamment une réévaluation du montant des bourses, inchangé depuis 2005, ainsi que du montant des indemnités versées durant les réalisations des stages. Des exigences portées plus particulièrement par la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi).