L’immeuble où réside Éric Piolle, le maire de Grenoble, a fait l’objet de graffitis injurieux et une feuille, sur laquelle figuraient des menaces, a également été retrouvée.
L’épouse du maire a déposé plainte auprès des services de police, selon Le Dauphiné libéré de ce 12 septembre. Pour les élus de la majorité, ces menaces sont ni plus ni moins les conséquences des opérations « Wanted » et « Restore up » menées par le collectif Grenoble, le changement et l’ancien maire Les Républicains, Alain Carignon. Ces derniers avaient par ailleurs annoncé la tenue d’une « réunion anti-Piolle » ce mardi 13 septembre à la salle du bois d’Artas, à Grenoble.
Réagissant sur le dépôt de plainte, François Tarantini, secrétaire départemental adjoint des Républicains, fustige « une exploitation politique d’actes marginaux », et pourfend « la posture de victimisation immédiatement adoptée par le maire », tout en « condamnant sans réserve ces excès qui n’ont rien à voir avec le débat public ».
Quant aux attaques de la municipalité, qui dénonçait « l’hystérisation et la “Trumpisation” du débat public », elles n’auraient selon François Tarantini « pour objet que d’amalgamer toute opposition non agrée (sic) afin de ne pas avoir à rendre de comptes sur le fond ».