FOCUS – Après avoir ouvert ses portes en janvier 2016, le nouveau complexe de tennis a été inauguré le 29 juin 2016. Un “bijou” dont le montant des travaux s’élève à près de 12 millions d’euros, financé à 90 % par les contribuables grenoblois. Au moment où la Ville vient d’adopter un plan d’austérité, l’investissement fait grincer quelques dents.

De gauche à droite : Christian Gaudin, Jean Gachassin, Stephan Post, Eric Piolle, Danielle Dufourg et Carole Montillet. © Alexandra Moullec
Dix courts extérieurs en résine « au milieu d’une forêt », une halle de 8 900 m² avec huit courts en résine et quatre en terre battue, un club house de 1 700 m², « confort, performances et espace », une « réalisation exceptionnelle ». Vous ne rêvez pas, il ne s’agit pas d’une publicité mais bel et bien de la nouvelle halle de tennis inaugurée le 29 juin dernier à Grenoble.
Et il est vrai que les infrastructures conçues par Jean-Paul Roda de l’agence R2K ont de quoi faire rêver avec, qui plus est, un « bilan énergétique neutre » et « la valorisation des filières locales ».
Une halle initiée lors du mandat de Michel Destot
Ils étaient d’ailleurs nombreux à avoir fait le déplacement pour baptiser ce « bijou » de design. Parmi les invités de marque : Eric Piolle, maire de Grenoble, Christian Gaudin, président de Grenoble Tennis, Jean Gachassin, président de la Fédération française de tennis, Stephan Post, président de la Ligue Dauphiné-Savoie, Carole Montillet, conseillère régionale, et Danielle Dufourg, directrice départementale de la Cohésion sociale. Sans oublier le skieur Alexis Pinturault et l’enfant prodige du tennis français, César Bouchelaghem.

Michel Destot, député de l’Isère. © Alexandra Moullec
Discours, congratulations et éloges étaient de la partie, Stephan Post n’hésitant pas à faire part de sa « véritable fierté » : « Même au sein de la future grande ligue avec nos amis lyonnais et auvergnats, on aura ici la plus belle structure qui puisse exister. »
Et d’ajouter : « Christian [Gaudin, ndlr] l’a fait avec sa volonté, avec les élus qui ont défendu ce projet. Il y en a quelques-uns ici qui se sentent concernés, j’imagine ». À commencer par Michel Destot.
L’ancien maire socialiste désormais député de l’Isère n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler sa présence, par le biais d’un attaché parlementaire, à grand renfort de distribution de communiqués. L’intéressé y faisait part de sa « grande joie » de participer à l’inauguration de ce complexe, un investissement qui lui « tenait à cœur ». Et de rappeler que la halle a été « initiée lorsqu’[il était] maire de Grenoble ».
Article incomplet, très incomplet.
La construction de cette halle de tennis faisait partie d’un projet bcp de plus large de revitalisation de ce quartier qui comprenait la construction de logements et de commerces (inexistant dans le quartier), la rénovation du Stade Lesdiguière pour le FCG, l’inclusion dans le projet d’axe le long de la ligne de Tram et dans la restructuration et la rénovation de Mistral financée par l’ANRU. C’était la première phase de revitalisation des quartiers « 38100 ».
Qui donc, d’après vous, a annulé ces projet en 2014 ? Hein, qui ?
Eric Piolle et Vincent Fristot.
Qui par ailleurs et lui-même un grand utilisateur de la halle de tennis, seul la semaine et les week-end en famille.
« Qui par ailleurs et lui-même un grand utilisateur de la halle de tennis, seul la semaine et les week-end en famille. »
SVP, vous avez des sources ou c’est de la pure calomnie ?
En fait, GAM doit y être aussi, la source c’est lui-même :-))
Votre commentaire montre que vous melangez tout : la Halle de tennis à la limite de St Martin d’Hères n’a rien à voir avec le projet autour du stade Lesdiguière, le long du cours de la Liberation…