EN BREF – Il ne faut parfois pas grand-chose pour qu’une idée devienne un projet, et c’est souvent l’argent qui manque. Le dispositif du Fonds de participation intercommunal (FPI) proposé par la Métro peut être justement l’occasion de trouver le financement pour une initiative associative ou citoyenne.
« Renforcer les échanges entre habitants de l’agglomération », « favoriser les prises d’initiatives de groupes d’habitants » ou encore « promouvoir les capacités individuelles et collectives des habitants à s’organiser, monter des projets et les argumenter », tels sont – parmi d’autres – les objectifs du Fonds de participation intercommunal de la Métro.
Les habitants – à condition d’être au moins deux, dont une personne majeure – ou les associations loi 1901 sont ainsi invités à proposer la candidature de leur projet. Celle-ci sera ensuite étudiée par un comité d’attribution, composé d’élus et de citoyens, qui décidera quels projets retenir et soutenir financièrement. A la clé, des sommes pouvant aller de 300 à 3000 euros.
Quatre grandes thématiques
Encore faut-il que le projet en question corresponde aux critères demandés par le comité du FPI. Ceux-ci sont axés sur quatre grandes thématiques : la mobilité, la solidarité, l’environnement et la citoyenneté.
La Métro précise par ailleurs dans son règlement que « le FPI doit contribuer à développer le sentiment d’appartenance citoyenne à l’ensemble de l’agglomération grenobloise. De fait, les projets qui auront pour vocation de dépasser les frontières internes à l’agglomération (frontières communales ou frontières physiques dans la ville), les projets dits “transfrontières”, seront priorisés ».
Le règlement stipule également qu’un projet ne peut être financé à plusieurs reprises, qu’il ne doit pas être financé en parallèle par un autre dispositif et qu’il doit naturellement pouvoir bénéficier à tout le monde.
Et pas seulement aux habitants – ou aux membres de l’association – qui le portent…
Quel type de projet proposer ?
Des exemples de projets proposés ? La Métro nous en fournit quelques-uns : l’organisation d’une fête du bricolage, la réalisation d’un documentaire sur les personnes handicapées, la mise en place d’un conseil municipal des enfants ou de balades à la découverte de la faune sauvage.
Mais les applications peuvent également s’avérer très concrètes et pratiques. Ainsi, le FPI a permis, en 2013, de tester l’installation d’un dispositif de “taxis-bus” pour faciliter la desserte du Haut-Meylan.
Pour candidater, les porteurs de projet sont invités à se rendre sur le site de la Métro pour y télécharger le dossier de candidature. Une fois celui-ci rempli, il leur suffit de l’adresser au service concerné, par courrier électronique de préférence mais la voie postale est autorisée. Dans un second temps, les postulants devront passer un “oral” de présentation. La décision finale reviendra alors au Bureau de la Métro, sur avis du comité d’attribution.
Des droits et des devoirs
Bien sûr, les bénéficiaires de ce Fonds de participation intercommunal auront des comptes à rendre. Ils devront présenter un bilan circonstancié de leur action, certifiant de la bonne utilisation faite de la somme qui leur a été versée.
Le règlement de la Métro n’oublie pas les règles de base de la communication et explique également aux postulants que « les porteurs de projet ont l’obligation de communiquer sur le soutien que leur apporte le FPI ».
« Pour cela, ils doivent prévoir d’apposer de manière lisible le logo de la Métro sur tous leurs supports de communication (…) et de faire mention de ce soutien lors des communications publiques (exemple : animation de la manifestation, interventions auprès des journalistes). »
Envie de candidater ? Ne tardez pas trop ! Les dates limites de dépôt des projets pour le premier semestre 2016 sont le vendredi 12 février pour la première session, et le vendredi 1er avril pour la seconde !