Qui suis-je ?
Passionné de gastronomie, j’ai multiplié les expériences dans ce domaine. Assistant du directeur artistique de la Biennale internationale des arts culinaires de Dijon en 2007, puis chargé de production pour le spectacle Festin d’oreille et chargé d’action culinaire pour le festival Baskarad à Dijon en 2008, j’ai ensuite développé et fabriqué des produits dans une confiturerie-confiserie en 2010.
Chargé de production de 2012 à 2014 au sein de l’association Feed’Art, qui promeut le développement de la gastronomie en Isère par le biais d’une approche culturelle, artistique et sociale, j’ai aussi été responsable de l’animation et de la direction artistique de projets.
En charge du projet Feed’Art depuis 2014, j’assume la direction des projets du festival « MiaM ! » à l’occasion de la fête de la gastronomie. J’ai également piloté la réalisation pour Grenoble-Alpes Métropole du livre On ne gâche rien destiné aux institutions publiques de l’agglomération, dans le cadre de l’année européenne contre le gaspillage alimentaire.
Pourquoi ce blog ?
Depuis longtemps, je me suis passionné pour la cuisine et la culture qui l’entoure. Jean Anthelme Brillat-Savarin nous transmettait, il y a près de deux-cents ans, la fameuse phrase : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es ». Or aujourd’hui, nous connaissons des recettes et nourritures du monde entier mais connaissons parfois moins celles de notre localité et tous les bienfaits ce celle-ci. Ce blog entend ainsi vous présenter quelques personnalités et les spécialités locales qu’elles proposent pour vous donner envie d’en découvrir d’avantage.
La nourriture fait partie de notre culture : des étapes de dégustation du vin au partage d’un mets précieux, lorsque nous expérimentons un plat exotique ou bizarre, lorsque nous nous rassemblons pour manger un plat d’hiver par grand froid… Elle berce notre quotidien, nous accompagne dans nos meilleurs et pires moments, nous fait vivre des instants inoubliables.
Nous définissons souvent la « gastronomie » comme une cuisine d’excellence, coûteuse et codifiée, mais c’est faux ; la gastronomie est par définition la loi de l’estomac (de gastèr qui signifie estomac en grec, et nomos la loi). Et pour Rabelais c’est la connaissance de tout ce qui touche à la cuisine. Nous pouvons considérer, en ce sens, que la gastronomie est l’acte de « faire un bon repas », tant sur le plan quantitatif que qualitatif et concernant la préparation des mets.
Cet « art » englobe ceux, créatifs dans certains cas, consistant à recueillir, adapter ou inventer des recettes, à sélectionner des produits, à préparer des plats et à les déguster. C’est aussi raconter une histoire, une mémoire, un moment… À partir de là, toute préparation réalisée dans les règles de passion et d’entendement autour du respect de la nourriture et des convives est gastronomie. De l’étal à la sauvette à la cuisine de rue, en passant par le bistrot, le restaurant ou le dîner de famille.
La gastronomie a pendant longtemps été considérée en France comme une sorte de compétence acquise, alors que c’est un travail de transmission générationnelle, de création et d’adaptation. C’est pourquoi ce blog est un espace de transmission et d’expérimentation autour de l’art culinaire basé sur la rencontre des personnalités ayant des connaissances et des savoirs-faire autour de la gastronomie et de l’art culinaire. Il s’agit de leur demander de nous faire partager leur passion, afin que nous apprenions à, peut-être, mieux manger.
Manger fait appel au jugement du goût : ce qui est bon et son contraire. Nous ne pouvons pas savoir ce qui est bon sans avoir goûté ce qui est mauvais mais, à l’inverse, en ne goûtant que des mauvaises choses nous façonnons notre goût sur un standard parfois aseptisé et ne savons plus reconnaître le bon. C’est un apprentissage, une mémorisation, parfois même un exercice mais le plaisir que nous tirons du bon goût récompense toujours les efforts. Quelques-unes des plus belles expériences que nous avons dans notre vie sont souvent culinaires. Alors, ne nous en privons pas !
Hugo Legris