FOCUS – L’Insee livre une nouvelle étude sur les dynamiques démographiques en Auvergne-Rhône-Alpes, avec des focus sur les différents départements, les intercommunalités et les communes. Si l’Isère maintient une population stable, ce n’est pas le cas de la commune de Grenoble, qui perd des habitants, tandis que la Métropole observe une érosion de son évolution démographique.
La Métropole et la Ville de Grenoble connaîtraient-elles une perte d’attractivité ? C’est ce qui semble ressortir de la dernière étude de l’Insee sur les « dynamiques démographiques en Auvergne-Rhône-Alpes », rendue publique jeudi 28 décembre 2023. Une étude qui analyse l’évolution de la population de la région, des départements et de certaines communes entre 2015 et 2021, tout en comparant cette évolution avec celle observée entre 2010 et 2015.
L’Insee livre une étude sur l’évolution démographique en Auvergne-Rhône-Alpes entre 2015 et 2021. © Elodie Rummelhard – Place Gre’net
Premier constat : entre 2015 et 2021, la Métropole de Grenoble a enregistré environ 4 000 habitants de plus, passant de 445 516 à 449 488 âmes. Ceci alors qu’elle avait gagné environ 12 000 habitants entre 2010 et 2015. Les causes de ce ralentissement ? Des naissances en baisse et un solde migratoire, déjà négatif entre 2010 et 2015, qui poursuit sa baisse entre 2015 et 2021. En somme, les arrivées ne compensent plus les départs.
Des évolutions démographiques différentes selon les intercommunalités
Ce ralentissement ne concerne pas seulement la Métropole. Il touche aussi le Grésivaudan et le Pays voironnais. Entre 2010 et 2015, ces deux intercommunalités ont gagné environ 3 000 habitants, contre seulement 2 000 entre 2015 et 20211En 2021, le Grésivaudan compte 102 588 habitants et le Voironnais 95 590.. Là encore, les naissances sont en baisse et le solde migratoire diminue… même si la Métropole est la seule intercommunalité à afficher des valeurs négatives en matière de migration.
L’évolution démographique de la population métropolitaine s’érode, avec un affaissement des naissances et un solde migratoire négatif qui se creuse. © Chloé Ponset – Place Gre’net
La situation concerne-t-elle les autres EPCI2Établissements publics de coopération intercommunale.? L’Insee cite également les chiffres des communautés d’agglomération Porte de l’Isère et Vienne-Condrieu.
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3 réflexions sur « La population de Grenoble repasse en-dessous de la barre des 160 000 habitants, selon l’Insee »
Grenoble est la seule ville de la région Auvergne Rhône Alpes qui perd des habitants !
Encore un succès du génialissime Eric BurqiniTaxes et de sa clique de bras cassés, qui ont réussi à transformer la ville en repoussoir.
La ville se vide encore plus vite si on expulse les travailleurs d’Uber eat et que place Gre’net ne nous en informe pas.
Merci de consulter le site avant de formuler des critiques…
https://www.placegrenet.fr/2023/12/29/grenoble-levee-de-boucliers-apres-larrestation-dune-dizaine-d-etrangers-livreurs-de-repas-en-situation-irreguliere/621187